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Il ne partageait pas les mêmes idées que son père.
Ce dernier Louis Courdouan , distilateur, était maire de Lorgues
lorsqu'en 1851 eut lieu l'insurrection populaire contre le coup d'état
du président Louis-Napoléon . Il tenta avec quelques légitimistes,
dont son frére Joseph , juge de paix, de s'opposer aux insurgés
quand leur colonne passa par Lorgues ( voir rubrique Histoire. insurrection1851).
Le fils, François, avait alors 21 ans et militait ardemment pour
la défense de la République. A l'époque étudiant
à Montpellier il connut même la prison pour avoir protesté
contre le coup d'état.
Médecin à Lorgues, il se distingua par son action durant les différentes épidémies de choléra qui frappèrent la ville et le département.
Conseiller municipal de Lorgues à partir de 1854, aprés la chute du IIéme Empire en 1870, il fit parti de
la commission provisoire républicaine nommée à la mairie.
En 1877, il fut nommé maire par le préfet du Var jusqu'aux
élections de 1878 où il donna sa place à Adolphe Fichet.
Fervent républicain, anti-bonapartiste, il fut
conseiller général de 1873 à
1892.
Atteint de cécité il abandonna la médecine mais continua
à participer à la vie politique de Lorgues. Il reçut
la Légion d'Honneur en 1906.
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François Cordouan avait deux enfants, Gabriel et Louise,
il habitait au n°4 de la rue des moulins ( actuelle rue du Docteur Courdouan
) dans l'ancien théatre communal qui avait
été vendu à son pére en 1854.
Il a écrit une "Notice historique sur l'Eglise de Lorgues"
mais surtout une "'Histoire de la Commune de Lorgues " parue en
1864. Un récit que malheureusement il arrête volontairement
à l'année1789.
C'est lui qui modifia l'orthographe de son nom, transformant Courdouan
en Cordouan.
Pour plus d'informations sur François Cordouan voir : LORGUES. Le Temps Retrouvé . Alain MARCEL . Editions Equinoxe 2017 . Pages 281-282 ( Prochainement en ligne ). |