De tous temps les moulins à huile ont fait partie du paysage lorguais. Des vestiges de l'époque romaine l'attestent.

En 1812, Lorgues était la première commune de France pour le nombre d' oliviers, évalué à près de 220 000, la qualité de son huile était réputée.
En janvier 1820, un gel catastrophique fut le premier coup porté à cette production qui avait déja connu le grand gel de 1709.
Aprés la guerre de 1914 cette industrie régressa fortement. L'importance croissante de la vigne, la concurrence étrangére, celles d'autres graines oléagineuses comme le sésame, la fraude et enfin les grandes gelées ont entraîné le déclin de l'olivier et l'abandon des moulins.

 Le gel désastreux de février 1956 porta un coup fatal aux oliviers et dés cette année on assista à la fermeture de presque tous les moulins de Provence.

Aujourd'hui l'huile d'olive retrouve sa place au sein des produits de terroir de qualité, sa consommation est en constante augmentation, mais les petites exploitations régionales ne couvrent qu'une part infime de la demande nationale. Une AOC " Huile de Provence " a été décrétée en 2007, le territoire de Lorgues en fait partie.

Mais à la grande époque, on comptait à Lorgues une vingtaine de moulins dont l'activité était intense et qui tournaient nuit et jour au moment de la récolte. Ces moulins étaient soit à eau, c'est à dire hydrauliques : l'eau d'un canal actionnait une grande roue à augets ou à godets, soit à sang : un mulet ou un cheval reliè à l'axe de la meule par un attelage tournait autour de la cuve. ( voir : fonctionnement des moulins à huile )

 
Vestiges d'un moulin à huile de l'époque romaine trouvé en 1979 au quartier du Palet

 Fermer